Dans le cadre du congrès 2014 de l’Ordre des administrateurs agréés du Québec, sous le thème « Développement durable, un terrain fertile à la création de valeur », Pascal Lépine et moi avons eu le plaisir de présenter notre vision du rôle du secteur pluriel comme un acteur-clé du pilier social du développement durable.
Le pilier social du développement durable implique l’ensemble des questions qui concernent les parties prenantes de l’organisation, tant dans son volet micro (interne) que macro (externe).
Pensons aux meilleures pratiques en relations de travail, à la mobilisation des ressources, à la formation et à la transparence. Pensons également au dialogue continu et transparent avec les parties prenantes (clients, consommateurs, fournisseurs, partenaires, gouvernement, etc.). Pensons finalement au soutien à des organismes à but non lucratif et de charité et aux meilleures pratiques de gouvernance qui tiennent compte de bien-être de la collectivité.
Depuis longtemps déjà, divers experts et intervenants du milieu s’accordent à penser que le volet social du développement durable en est l’aspect le moins développé.
Après avoir dressé un portrait des grandes tendances de développement durable des secteurs public et privé, il ressort en effet que l’intégration du progrès social dans l’équation durable est encore timide mais toujours aussi nécessaire.
Le secteur pluriel, tel que défini par le professeur Mintzberg, est un levier important pour soutenir le volet social et rééquilibrer ainsi le développement durable. En effet, les bonnes pratiques de ce secteur, telles une vision à long terme, la prise en compte des intérêts collectifs, l’approche inclusive des parties prenantes, la nécessité d’être créatifs malgré des ressources limitées et la capacité à mettre en place des solutions concrètes, font en sorte qu’il partage la finalité du développement durable, soit le bien-être des collectivités.
Nous ne le rappellerons jamais assez : le secteur pluriel est un acteur essentiel à l’équilibre du développement durable et chaque organisme ou individu qui le compose peut contribuer de façon concrète et constructive à l’atteinte de cet équilibre!