Illustrer et démystifier un concept méconnu et complexe pour éveiller les consciences à tous les niveaux : c’était la commande.
Et Atypic était prête à accompagner le Regroupement dans ce projet de design où écoute et sensibilité allaient être particulièrement de mise.
Le défi? Vulgariser une notion complexe, le contrôle coercitif se manifestant de plusieurs façons. Une forme de violence invisible, car il n’y a pas (toujours) de coups. Et des comportements qu’on a malheureusement tendance à banaliser dans notre société.
Inspirés par des centaines de témoignages de victimes, nous avons créé une identité visuelle distinctive basée sur des illustrations, pour donner le ton à tous les outils qui seraient ensuite créés afin de joindre les diverses cibles du Regroupement.
Conçue pour évoquer le mal-être intérieur vécu par les victimes du contrôle coercitif et la diversité des formes qu’il peut prendre, cette imagerie fait aussi écho à la diversité des manifestations qui sont possibles.
Dans un premier temps, l’identité visuelle est déclinée en 5 outils de formation destinés aux intervenantes et intervenants sociojudiciaires (avocates et avocats, police, travailleuses sociales et travailleurs sociaux). Ils plaisent aux intervenantes et intervenants et marquent les esprits. Des aide-mémoires et des listes de contrôle sont également conçus pour aider les intervenantes et intervenants à mieux repérer le contrôle coercitif dans leur pratique.
Puis, c’est une première offensive grand public qui est lancée à l’occasion des 12 jours d’action contre les violences faites aux femmes, visant cette fois les personnes alliées et les victimes potentielles.
Cette fois encore, l’accueil est plus que positif. La campagne numérique réussit à faire parler du contrôle coercitif et à le démystifier, malgré son petit budget d’achat média.
La multiplicité des formats (animations, stickers Instagram et stories) et la diversité des contenus permettent à la campagne de sensibiliser plus de 283 300 personnes au contrôle coercitif.
Mais surtout, celle-ci permet de libérer la parole et d’offrir aux victimes un espace virtuel sécuritaire pour partager leur vécu et trouver du soutien, comme en témoignent les nombreux commentaires et messages reçus.
