Chez Atypic, on a un bulldog anglais au sourire contagieux. Une caniche royale qui inspire le calme. Des séances de yoga. Des massages sur chaise. Un club de course. De grandes fenêtres. Des jase à l’heure du dîner avec des créateurs inspirants. Des horaires flexibles.
On a aussi maintenant une directrice du bonheur.
C’est Mélissa Croteau elle-même qui a proposé ce titre. Il parle de ce pourquoi elle voulait obtenir le siège ouvert au comité de direction, pour permettre à un employé ou à une employée de représenter ses pairs et de s’assurer que leurs besoins, leurs priorités, leurs idées et leur bien-être sont considérés lors de la prise de décision.
Le bonheur au travail, c’est quelque chose de sérieux. Et Léger propose même un indice pour le mesurer.
Calculer votre indice de bonheur
Je l’ai fait moi-même et ai obtenu un indice au-dessus de la moyenne québécoise. Bravo Atypic!
Vous savez ce qui a fait monter ma cote de bonheur récemment? J’ai exprimé l’envie de m’engager plus à fond dans un secteur particulier de nos activités – la réalisation de campagnes majeures – et cette envie a non seulement été écoutée, mais a été mise à profit sur le champ.
Une collègue a aussi vu récemment se matérialiser son désir de mener davantage de séances de remue-méninges, à la fois à l’interne et chez des clients. Pour un autre collaborateur, c’était l’environnement dans lequel il évoluait qui ne lui permettait plus de donner son 100 %. Il a pu choisir un lieu qui lui convenait mieux dans l’agence (ne pas prendre pour acquis que les gens apprécient nécessairement les aires ouvertes, voilà déjà un bon signe qu’on est à l’écoute!)
Dans cet article que lui a consacré Le Devoir, on peut lire que l’IBL-T s’appuie sur six facteurs : la réalisation de soi, les relations de travail, la reconnaissance, la responsabilisation, la rémunération et le sentiment d’appartenance. Il évalue également huit grandes dimensions : l’ouverture, la civilité, l’organisation du travail, la collaboration, l’équité, l’avancement, le dynamisme et la conciliation travail-vie personnelle.
Pour la moyenne des Québécois, leur employeur ne passe pas le test. Ce qui manque le plus? La reconnaissance. On parle ici non seulement de la rémunération, souvent jugée insuffisante, mais de « l’orgueil » – elle est une des motivations au travail – qui aurait besoin d’être davantage nourrie. Les travailleurs aiment sentir qu’on a besoin de leur expertise, de leur touche particulière, de leur personnalité…
Et ça peut venir des patrons, des collègues comme des clients! Personnellement, je donne toujours ma palme d’or à celui ou à celle qui répond avec éloquence à une proposition, qui est expressif face à ce que je produis, qui reconnaît l’effort pour ensuite commenter de façon constructive.
Parmi les pistes de solutions pour améliorer l’IBL-T, les experts de Léger citent l’écoute et la consultation des employés, l’implication de l’effectif dans les processus décisionnels et la conciliation travail-vie personnelle.
Mon employeur innove dans sa volonté d’atteindre les deux premiers. Et s’absenter pour participer à une activité spéciale à l’école des enfants ou pour autre raison personnelle, quitte à compléter ses tâches à un autre moment, fait depuis longtemps office d’ordinaire. Mais le plus important je dirais reste les gens. Leur humilité, leur sensibilité, leur collaboration, leur humour. L’essentiel aussi est de savoir œuvrer à son propre bien. Et de continuellement trouver un sens à ce que l’on fait.
Mon IBL-T est actuellement haut.
Où se situe le vôtre?
Inspirer le plus grand calme : l’emploi à plein temps de la belle Leika.
L’accessibilité et l’inclusion au cœur de l’événement
William Mullen, 10 juin 2024
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