L’urgence climatique et les bouleversements écologiques sont une triste réalité. Le bon côté (s’il en est un…), c’est qu’il y a beaucoup de petits gestes à poser pour aider. C’est ainsi que des organisations, au-delà de leurs pratiques internes verdissantes, ont adhéré à l’ecobranding : elles présentent une image de marque plus écologique et responsable de son impact. Parce que oui, on peut faire des choix graphiques qui réduisent notre empreinte carbone et s’inscrivent dans une lignée durable. En prime, on attire les publics sensibles aux questions écologiques (qu’on voudrait très, très nombreux, pour le bien de la planète!)
Pas d’ecobranding sans écoconception
L’écoconception, c’est minimiser l’impact environnemental d’un produit tout au long de son cycle de vie, en réduisant notamment :
- la consommation de ressources naturelles;
- la production de déchets;
- les émissions de gaz à effet de serre (GES).
L’écoconception voit l’image de marque comme un produit à part entière qui peut adopter de bonnes pratiques pour réduire son impact tout en restant créatif et original.
De fait, l’ecobranding, c’est l’art de représenter une marque en tenant compte de trois piliers :
Source : https://ecobranding-design.com/ecobranding/
En matière de performance écologique, l’ecobranding s’appuie sur des concepts fondamentaux :
- Le minimalisme et l’économie de moyens
- Le moins n’est peut-être pas toujours le meilleur, mais c’est définitivement le mieux concernant l’impact que peut avoir un produit.
- L’innovation
- Les contraintes créent de l’originalité.
- Le choix écoresponsable des ressources
- Plein d’options sont à considérer : le papier sur lequel on imprime, les outils de travail, le type d’énergie utilisée pour lesdits outils, etc.
- La communication et la transparence
- On agit ouvertement.
L’empreinte carbone en image de marque
L’empreinte carbone est la principale mesure pour définir l’impact écologique d’une personne, d’un produit, d’une entreprise ou d’une activité.
On calcule celle d’une image de marque en considérant divers aspects, à commencer par le processus de création :
- Quel type d’énergie faut-il pour faire fonctionner mon matériel informatique?
- Ce matériel est-il économe?
- Comment minimiser les allers-retours avec les clients et le transfert de fichiers de travail?
Ensuite, il faut envisager de réduire le poids que l’image de marque va générer, influencé notamment par :
- les photos;
- les typographies;
- les logos;
- divers éléments graphiques (dégradés, motifs, petites illustrations, etc.).
Il faut comprendre que plus l’image de marque est complexe et riche…
… plus il faudra de temps pour créer les images.
… plus le site web sera complexe.
… plus les visuels imprimés utiliseront d’encre.
… moins bien le monde se portera. C’est aussi simple que ça.
Les bonnes pratiques
Que ce soit pour les images numériques, les images imprimées ou bien la conception web, la finalité est la même : réduire l’usage de ressources nécessaires pour s’afficher dans l’espace, que celui-ci soit numérique ou matériel.
Les images numériques
L’objectif est simple : réduire le poids des images pour utiliser le moins d’énergie possible lors du transfert et de l’affichage.
Plusieurs paramètres peuvent influencer le poids d’une image, classés par ordre d’importance :
- Sa taille
- Idéalement, les images ne seraient jamais plus grandes que la taille à laquelle elles seront affichées. Idéalement.
- Son type, vectoriel ou matriciel
- L’image matricielle est plus détaillée, mais plus lourde.
- Le mode colorimétrique
- Notamment, une image en noir et blanc pèse bien moins lourd si elle est en niveaux de gris plutôt qu’en RVB.
- Le format d’enregistrement
- Par exemple, le format JPEG est peu lourd, mais offre une moins grande qualité d’image comparativement au format PNG, qui a le défaut de peser davantage, évidemment.
- Le nombre de détails
- Moins il y en a, mieux c’est.
- La compression
- Plus il y en a, mieux c’est.
Les images imprimées
Encore une fois, le but est évident : réduire les matières utilisées, comme l’encre. Et les moyens pour y arriver sont multiples :
- Privilégier une police d’écriture fine et lisible plutôt qu’épaisse et complexe.
- Imprimer le moins possible de grosses images complexes ou de grands dégradés de couleur.
- Remplacer les fonds par des tramages en points ou en lignes.
- Concevoir une version de logo imprimé différent en termes d’épaisseur ou de renversé.
Et bien sûr, choisissez les matériaux sur lesquels vous allez imprimer en fonction de leur impact.
La conception web
De nos jours, une bonne partie de l’image de marque d’une compagnie passe par son site internet… qui peut justement se démarquer par une empreinte carbone réduite!
Ce qu’on veut : optimiser et réduire le poids des fichiers.
On ne le répètera jamais assez : les images sont parmi les éléments les plus lourds à téléverser. Les optimiser a donc un réel impact sur le site internet.
Et que dire des grosses animations complexes, des vidéos et des effets interactifs, qui demandent beaucoup de bande passante lors du chargement du site internet, donc beaucoup d’énergie? Et des couleurs? Eh bien, là aussi, less is more. Tendez vers l’épuration et la simplicité.
Il existe d’autres points à considérer pour réduire le poids de votre site internet, comme le langage de programmation, l’utilisation de police système ou facilement accessible par votre navigateur internet, la mise en cache des éléments statiques ou autres. Plein d’informations sont disponibles dans le guide d’écoconception de services numériques.
Attention au blanding!
Cela dit, ne perdez pas votre personnalité en chemin. Les considérations écologiques ont été poussées un peu loin par certaines marques. Les logotypes illustratifs n’existent plus et sont remplacés par le nom de la marque dans une police d’écriture particulière. Le blanc est majoritaire, les couleurs minimales. Ce sont souvent des designs très épurés où ne président que les photos ou le produit.
Source : https://medium.com/graphic-language/oof-the-brutality-b0cede22c46b
Le piège : toutes les marques finissent par se ressembler et s’amalgamer dans une mer de conformité.
Source : https://marchbranding.com/buzz/the-dangers-of-blanding/
Il y a donc une juste mesure à trouver pour que votre image de marque soit unique et reconnaissable, tout en ayant un impact environnemental faible, sans que cela nuise à votre performance économique.
Le schéma suivant est un bon point de départ pour définir cette juste mesure :
En conclusion, la tendance est à l’écologie, mais alors là, vraiment! Jusque dans la représentation de votre marque. Couleurs, typographie, direction artistique… Les options vertes sont partout. Seulement, attention de continuer à vous distinguer de la concurrence! Oui à l’écologie, non à la monotonie.
Du fait des années d’expérience des employés d’Atypic et des nombreux mandats d’image de marque que l’agence a su relever avec brio, cet enjeu-là trouve sa place naturelle dans les considérations de notre équipe créative. Même que la responsabilité environnementale nous mène à encore plus d’innovation et d’originalité. Ainsi, votre marque ressort encore mieux de la forêt.
Votre identité de marque a besoin d’un coup de jeune? Notre équipe peut vous aider à faire des choix artistiques qui prendront en compte l’impact environnemental de vos futurs outils de communication.
Vous pouvez tout avoir : vous démarquer et agir selon vos valeurs.